La fermeture du "Diable au Corps"
Le Diable au Corps était un estaminet bruxellois qui se trouvait au numéro 12 de la rue aux Choux, il fut racheté fin 1928 par la société propriétaire de l'Innovation qui le fit détruire quelques mois plus tard afin de construire les grands magasins (ceux qui ont, justice est faite, été eux même détruits par le feu en 1967). Il avait été le lieu de réunion de nombreux artistes, étudiants et bohèmes en tous genres... De nombreux cercles estudiantins en avaient fait leur local plus ou moins officiel. Derrière le Bar, on retrouvait le Père Gaspar.
Nous aurons le loisir de revenir encore au "Diable au Corps" à l'occasion d'autres pages de ce site en voici une consacrée à sa fermeture en janvier 1929.
A cette occasion, il fut organisé un grand banquet à la Taverne Royale le samedi 12 janvier 1929, en voici l'invitation (collection privée Thomas Kahan). On notera la référence à de nombreux cercles estudiantins célèbres à Bruxelles, certrains toujours actifs, d'autres qui ne l'étaient déja plus à l'époque.
Dans le Bruxelles Universitaire de novembre 1928 on peut lire :
Dans le Bruxelles Universitaire du 20 novembre 1928 on peut lire :
Pour quelques semaines encore, Jules Gaspar trône derrière son bar
Dans le Bruxelles Universitaire de mai 1930 on peut lire :
Dans le Bruxelles Universitaire de décembre 1932 on peut lire :
On s'indignera sans doute, avec raison, de l'allusion clairement antisémite de ce texte par des étudiants de l'ULB qui s'affiche du Libre-Examen (le BU est, en ce temps là, le journal officiel de l'Association Générale des Etudiants de l'ULB). Mais, à l'époque, l'antisémitisme était presque le fait de tous et cela n'avait pas l'image honteuse que les crimes nazis lui ont donné quelques années plus tard.
Nous aurons l'occasion de revenir à l'Etrille à l'occasion d'une ou l'autre page de ce site.
Dans "Les mémoires de Jef Lambic"* on peut lire :
* "Les mémoire de Jef Lambic" illustration de Robert Dessart - Editions "La technique belge" - Bruxelles
